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Prendre soin... Une histoire d'intention ?

Photo du rédacteur: Esprit d'OdessaEsprit d'Odessa

Dernière mise à jour : 1 févr.

J’ai envie de vous parler de mon meilleur ami et de ce qu’il m’a appris. Il s’appelle Filou ( je sais, c’est kitch mais je n’ai pas choisi ) et il a 13 ans.


Filou partage ma vie depuis 5 ans maintenant.

J’essaye toujours de lui donner ce dont il a besoin. C’est un grand beauceron qui aime la nature.

Par tous les temps nous voilà en forêt. Avant, quand il était plus jeune, nous partions pour 5 à 8 kms de marche ( à mon avis il en faisait 15 à force de renifler à droite à gauche et de chercher des bâtons à transformer en allumettes ). Maintenant c’est plus aléatoire. On part en forêt pour une balade et lui décide au bout de 600 mètres de faire retour canapé. Il s’écoute. Je l’écoute. On rentre. Respect. Pourtant j’avais bien envie de faire un grand tour et j’avais tout prévu pour. On réessaiera plus tard quand la crise d’arthrose sera passée.


Prendre soin... c'est apprendre à connaître


On a mis du temps pour trouver le régime alimentaire qui lui convient. Si je déroge à la règle ou si il est stressé parce que nous sommes en déplacement, il ne mange pas. Rien. Rien du tout même si ça dure 3 jours. D’ailleurs comme les déplacements le stresse, je ne pars quasi pas, sauf quand c’est indispensable. J’accepte.


Tout comme cela ne vous viendrait pas à l’idée d’offrir une bouteille d’alcool à votre meilleur ami alcoolique, je ne donne pas de crasses à mon glouton de chien. ( ou rarement. Il a partagé nos zakouskis du réveillon de la saint Sylvestre). Même si c’est flatteur pour mon petit ego de voir Filou me courir après pour avoir une partie de mon goûter ou de mon déjeuner, je sais que cela ne lui rendra pas service. Je suis sa rabat-joie préférée et j’assume ce désaccord entre nous.


C’est un beau chien mais il a les oreilles en dentelle, percées et fibrosées de partout. Car Monsieur est un caïd et il aime se battre avec ses congénères. ( Avant moi, il vivait dans une meute ). Et si il en repère un, plus rien ne l’arrête. Et moi je termine allongée de tout mon long tellement il est puissant et déterminé. Je déteste ce trait de caractère chez Filou mais j’accepte car c’est son histoire et je me contorsionne pour les horaires de sortie car je tiens compte de sa particularité.


Prendre soin... c'est donner à l'autre le meilleur POUR LUI


Bref, j’essaye d’en prendre soin comme on prendrait soin de son meilleur ami :

  • lui donner le meilleur pour lui ( pas pour flatter ses penchants irresponsables)

  • l’aimer tel qu’il est malgré tous les inconforts.


Filou vit dans l’instant et est déconnecté de sa nature primordiale car il est domestiqué. Il n’est plus guidé à 100% par son instinct et l’âme de groupe à laquelle il appartient. Il est atteint du même mal que nous, les humains, la déconnexion d’avec la guidance intérieure de notre essence. Aussi, c’est de ma responsabilité de ne pas l’emmener vers un style de vie destructeur pour lui.


J’ai aussi quelques plantes vertes. Une petite vingtaine. Elles aussi, j’essaye de les traiter comme mes meilleures amies. Ce qui est bien avec elle, c’est que dès que je ne les traite pas correctement, il leur faut moins de 24h pour me donner le feed-back de mes bêtises. C’est très flagrant chez une plante quand elle est maltraitée.


Prendre soin... une question de responsabilité


Le point commun entre Filou et mes plantes vertes, c’est leur dépendance à mon bon vouloir. Cela m’a amené à me poser la question: qui d’autre est sous ma responsabilité et en totale dépendance de mon bon vouloir?


La réponse est unique: mon corps.


Et est-ce que je le traite comme mon meilleur ami ? Et bien contrairement à Filou ou mes plantes, il se trouve que non. Pourtant j’ai toujours cru que je prenais bien soin de lui. Mais cela est une croyance qui existe dans mon mental formaté aux injonctions de la société. Si j’y regarde de plus près, est ce que j’offrirais à Filou un verre de vin avec son dîner sous prétexte que c’est jour de fête ? Non. Car je sais que l’alcool même à toute petite dose serait très néfaste pour lui. Pourtant j’en donne à boire à mon corps. Très rarement, soit, mais je lui en donne quand même.

Pareil pour tout un tas d’autres crasses qui soient disant sont normales dans la nourriture humaine. Et bien non. Ce n’est pas prendre soin de mon corps comme on prend soin d’un ami très cher.


Ceci est un article qui a pour simple but de vous faire réfléchir sur la manière dont vous traitez ce que vous avez de plus cher. Tout comme on ne donne pas de bonbons à un chien, pourquoi en donne-t-on à notre corps ou à nos enfants ? Est-ce vraiment de l’amour ?


On nous vend que prendre soin de soi , c’est se soigner, s’embellir, aller au Spa, prendre des vacances sympas pour décompresser. Mais est-ce cela bien sérieux si on ne commence pas à traiter son corps comme on traiterait son meilleur ami ? C’est à dire en respectant profondément sa nature, en évitant de la corrompre par des attitudes et des actes malsains et en refusant d’optimiser ses capacités articulaires, musculaires et cardiovasculaires. Bref en l’aimant tel qu’il est et en respectant ses caractéristiques liées à sa nature. En se sentant responsable.


Prendre soin... une question de conscience


Qu’est-ce que vous pourriez déjà décider de modifier dans votre relation avec votre corps pour lui montrer que ses besoins essentiels sont plus importants que ce que veut votre petit ego ?  Que pouvez-vous décider pour lui donner ce qui est de meilleur pour lui et l’aimer tel qu’il est malgré tous les inconforts qu’il peut vous faire ressentir?


Je vous entends déjà…. “Si on ne peut plus se faire plaisir, la vie devient triste. On à déjà tant de problèmes à gérer!”


Effectivement, c’est une option possible de se faire plaisir au détriment de ceux dont nous avons la responsabilité. ( Cela s'appelle de la prédation ). Les chiens en pâtissent et se taisent, les plantes meurent en silence et le corps cherche à s’adapter au-delà du possible pour finalement devenir celui qu’on déteste parce qu’il grossit, devient malade et nous empêche de faire tout ce qu’on veut encore lui faire subir.


Alors on râle, on cherche un sauveur “qui sait soigner” et on abandonne son pouvoir d’être aux mains de l’industrie pharmaceutique et du système de santé communément admis comme étant le passage obligé de toute personne qui a le corps qui lâche. Rappelez vous quand même que notre société fait tout ce qu’il faut pour le faire lâcher. C’est le deal pour la gestion des ressources et l’équilibre des finances. Cela fait bien longtemps que l’humain et sa beauté intrinsèque ne sont plus au cœur des stratégies sociales.


Grandir en conscience et élever ses vibrations ne commence pas par croire aux anges et appeler les énergies à notre secours quand on a une vie qui va mal. Invoquer les gourous médicaux ou les guérisseurs en tout genre pour quémander la pilule magique du bien-être est la plus grande fumisterie qui soit pour faire tourner notre modèle économique. Modèle économique, soit dit en passant, qui a pour stratégie primaire non pas de vous sauver mais d’exploiter vos peurs.


La plus grande maladie de l’être humain est sa totale irresponsabilité envers lui-même, son corps, ses émotions et ses pensées. Irresponsabilité masquée par les injonctions bien pensantes de la société qui dit que prendre soin de soi c’est gravir les marches vers un statut social plus élevé, plus confortable, plus fun, où il y a soit disant plus de possibilités d’accéder aux plaisirs immédiats…. Et ce, aux dépends du corps. Tout est parfaitement prévu, puisque quand le corps a été bien maltraité, un autre type de consommation est proposé pour vous redonner l’espoir de pouvoir continuer à jouir de la vie.


Dans une société basée sur la prédation, c'est toujours le plus dépendant qui subit... le corps est le premier concerné.


Rien ni personne dans la nature ne peut fonctionner ainsi. Aucun animal, aucun végétal ne pourrait assurer sa survie si vous le traitiez comme vous traitez votre corps. Alors quoi?


Prendre soin... une question d'éducation continue


La première étape qu’il me semble nécessaire d’envisager si on se dit spirituel et conscient, c’est prendre soin de son corps en privilégiant la clarté sur ses besoins essentiels et peaufiner notre notion de responsabilité envers lui. En clair, apprendre ce dont il a réellement besoin et ce qui le mortifie.


C’est grâce à notre corps que nous captons les énergies du vivant et que nous pouvons réaliser notre mission d’incarnation: spiritualiser la matière. ( élever notre fréquence vibratoire)

Se déresponsabiliser face à ses besoins vitaux, c’est s’interdire toute élévation fréquencielle et cela annule de facto toutes vos bonnes intentions glanées à travers formations et stages de développement personnel que vous suivez de temps à autre.


Votre corps a besoin que vous soyez pleinement conscient de lui à chaque instant de votre vie. Pas uniquement pendant quelques week-ends de l’année.


Cette approche du corps me semble tellement importante que j’aurai l’occasion de revenir sur le sujet pour vous aider à clarifier, en dehors des croyances falsifiées habituelles, quels sont les besoins essentiels de votre corps afin que vous puissiez réellement en prendre soin.

En attendant, cela fait déjà 5 ans que je propose un programme qui permet de commencer à poser les bases. Vous pouvez toujours vous y référer. ( https://www.esprit-odessa.com/challenge-page/74bd2e01-8e59-4e4d-8839-8d1cca989193?programId=74bd2e01-8e59-4e4d-8839-8d1cca989193 )


Prendre soin de soi devrait être perçu comme : “comment bien élever son corps “.

  • Comment bien lui faire faire ses devoirs? ( cardio, muscu, stretch).

  • Comment lui apprendre à se défendre? ( développer les capacités de son système immunitaire ).

  • Comment en faire un être écologique? ( Respect des équations chimiques du vivant en protégeant et restaurant les règles métaboliques et en veillant à ne pas avoir recours au métabolisme secondaire de gestion des gros déchets qui est énergivore) .

  • Comment en faire un gestionnaire hors pair ? ( respect de l’équilibre entre les apports sains et les dépenses énergétiques et investissements raisonnés en matière de compléments alimentaires pour éviter les ruptures d’approvisionnements dans les cycles de production ).

  • Comment en faire un être de pouvoir ? ( reconnaître et respecter le fait qu’il possède sa propre puissance, sa propre intelligence, ses propres stratégies et ses propres capacités d’auto-guérison même si vous pensez que vous savez mieux que lui )


Prendre soin... c'est l'intention qui compte


Pour finir, prendre soin de son corps réclame une intention juste.


Selon le principe du monde énergétique, on crée ce que l’on vibre profondément, c’est à dire, selon nos pensées racines mixées par nos émotions.


  • Prendre soin de son corps par peur de tomber malade vous fait à la fois vibrer sur la fréquence qui dit que la maladie existe pour vous en potentiel et que vous êtes dans la peur ( émotion puissante pour créer ce qu’on ne veut pas). C’est le meilleur moyen pour créer des maladies et des symptômes douloureux et vous passerez votre temps à lutter contre ce que vous avez vous même fabriqué.

  • Prendre soin de son corps pour éloigner le plus possible les effets du vieillissement est aussi improbable que l’exemple précédent

  • Prendre soin de son corps parce qu’il le faut et que c’est bien, vous installe dans une logique mentale qui vous coupe de toute communication consciente avec les besoins essentiels de votre corps. Vous suivez des règles et des méthodes créées par les autres sans guidance intérieure et sans utiliser votre pouvoir créateur. Une photocopieuse ne prend pas soin d’elle même, elle ne fait que cracher une copie de l’original.


L'intention juste est tout simplement de prendre soin de son corps en faisant de son mieux, par amour et respect de ce qu'il est, en gratitude de tout ce qu'il nous permet de vivre, en comprenant a quel point il nous est dédié, et qu'il n'est que le reflet de ce que nous-même nous lui donnons à vivre. C'est apprendre à le connaître en profondeur, faire preuve de responsabilité et de conscience, et s'éduquer soit même pour lui donner le meilleur pour lui.


Je vous invite à écouter quelques conseils judicieux pour mieux comprendre ce dont votre corps à réellement besoin.






Approfondissement


Si vous souhaitez une aide pour mettre en pratique cette étape importante du développement de soi, inscrivez-vous au programme gratuit que je propose (https://www.esprit-odessa.com/challenges ) pour vous aider à entrer dans cette ère nouvelle de l'expansion de la conscience. D'autres programmes sont là vous vous accompagner. Découvrez.


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